Qui sont les enfants de smile home ?
La toute jeune Prya !
Certains viennent du village natal de Nawaraj, d’autres sont nés à Katmandu, d’autres encore ont traversé le Népal aux côtés de voyageurs depuis des villages reculés.
Tous ne sont pas orphelins, mais tous sont issus de familles désœuvrées.
Nawaraj et Vidhya entendent parler d’un enfant dans le besoin :
A-t-il des membres de sa famille vivants ? – Quelle est leur situation économique ? Est ce que l’enfant est scolarisé ?
Nawaraj essaye d’avoir accès aux documents civils prouvant l’identité et l’âge de l’enfant. Ce n’est pas facile. Plusieurs enfants n’ont pas de papiers.
Nawaraj et Vidhya fêtent l’anniversaire de la communauté le 1er Décembre.
A leur arrivée, les enfants ne communiquent pas tous en Népalais, les dialectes régionaux sont nombreux. La misère qui a touché leurs premières années n’est pas qu’économique. Ils sont très en retard dans leur capacité à interagir.
C’est un travail de longue haleine pour leur rendre le sourire.
S’il leur reste de la famille, les enfants la visitent une fois par an pour quelques semaines. J’ai pris conscience du dénuement de ces familles quand Nawaraj nous a expliqué qu’après ces périodes, les enfants reviennent avec des maladies.
En Octobre 2019, les enfants partent rendre visite à leur famille. Manish manque à l’appel à la fin des vacances. Nawaraj partira à sa recherche. Le téléphone qu’il avait ne répond pas et personne n’a revu la grand mère qui vivait dans un abri de fortune..
Quelques mots pour raconter des histoires
Aashish se fait couper les cheveux peu après son arrivée
La société civile du Népal est organisée en caste. Dipak en a subi des conséquences négatives. Son père mordu par un serpent n’a pu être soigné à cause son appartenance à la caste des intouchables.
Niraj et son frère Sahadev mendiaient dans les rues quand ils ont été portés à la connaissance de Nawaraj.
Le Népal est resté englué pendant des années dans la guerre civile. Les milices maoïstes enrôlaient les villageois. Le père de Pabitra a fui laissant une mère et 6 enfants. C’est un voyageur qui a emmené Pabitra jusqu’à Katmandu et l’a remise à l’orphelinat.
Le père de Priya est mort en partant chercher du bois en forêt. Pour survivre, sa mère a dû placer ses enfants les plus âgés dans des familles riches. Ils devront travailler contre un hébergement. Quand Nawaraj a découvert Priya et sa mère, elles survivaient dans une cabane dont le sol était couvert de foin.
Ruksana, à son arrivée, a dit en boucle et ce pendant plusieurs jours : « que les vêtements sont propres, que les objets sont propres ».
Le père de Sanyog s’est suicidé laissant une femme et deux enfants. La communauté a souhaité remarier la jeune femme qui a été forcée d’abandonner ses enfants.
Pratik est né de parents vivant dans les rues. Il n’a jamais
connu son père. L’église s’est occupé d’eux alors que la
maman vivait avec un autre homme. Un temps, il y a eu des
améliorations. Puis elle est retournée vivre dans la rue,
avec pour conséquence la maltraitance pour l’enfant.
L’église et Nawaraj ont décidé d’intervenir.
Nawaraj prie beaucoup pour l’enfant. A ce jour, l’enfant
n’a pas de certificat de naissance, ni même de nom de
famille. C’est très difficile de grandir sans aucune origine
et Nawaraj remet sa foi en Dieu pour que des réponses
viennent. Accompagnons le !